Olivier de Plas - Réalisateur & Scénariste de courts et longs métrages
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Le secret de la réussite au cinéma : du talent, du travail, et surtout du talent mais aussi un mariage heureux entre le créateur et une maison de production.
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Après la réalisation et l'écriture de 3 courts métrages : Une Place au soleil (17 min/ 35 mm) 1020 Hectopascals (7 min/ 35 mm) Gaïa (21 min/ 35 mm), primés en festivals, Olivier de Plas prépare un long métrage, toujours avec la même maison de production : "les Films du Kiosque", c'est-à-dire, François Kraus et Denis Pinault Valenciennes.
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Olivier de Plas, merci de vous présenter en quelques mots pour les lecteurs d'Art 'n Show.
J'ai réalisé 3 courts métrages : Une Place au soleil en 1997, 1020 hectopascals en 1998 et Gaïa en 1999. J'écris en ce moment un long métrage, toujours avec la même production: "les Films du Kiosque", c'est à dire François Kraus et Denis Pinault Valenciennes.
Quelle formation avez-vous suivi ?
J'ai fait une fac de philo et de l'histoire de l'art. Je suis titulaire d'une maîtrise de Cinéma. Pour compléter ma formation , j'ai suivi des ateliers de scénario. Ce sont surtout ces ateliers qui m'ont aidé.
Comment trouve t'on le financement pour ses courts-métrages quand on démarre dans le métier ?
Le mieux c'est de trouver une société de production qui vous soutienne. Elles sont à la recherche de projets. C'est elle ensuite qui se charge de trouver des fonds, notamment auprès des conseils régionnaux qui soutiennent souvent le court métrage ou du CNC.
Est-ce qu'on peut espérer vivre uniquement en faisant des courts métrages ?
Je ne sais pas si certains y arrivent. Pour ma part, j'en vis à peu près la moitié de l 'année. A côté, je donne des cours, je fais des lectures de scénarios.
Etes vous satisfait de la diffusion/visibilité des courts-métrages ?
Mes films ont bénéficié de plusieurs diffusions grâce aux festivals et sur différentes chaînes. J'en suis satisfait. Le principe du double programme au cinéma (un Court avant le Long) est intéressant mais n'existe plus vraiment, pour des raisons économiques parce que le court prend la place de la publicité). De plus, généraliser le double programme engendre un format de court particulier (pas plus 5 minutes et si possible avec une chute). Donc je ne sais pas trop.
Quelle est votre actualité ?
L'écriture d'un long métrage qui s'appelle "Sympathique". Une comédie qui parle de location d'amis et de techniques de communication. Je termine actuellement la première version du scénario.
Pourquoi avez vous décidé de « passer » au Long ?
Je me sens prêt, mes producteurs me suivent pour l'instant. Après trois Courts, j'ai eu envie tout naturellement de passer au Long. Gaïa, mon dernier court a bien marché alors j'ai le droit de rejouer.
Vous avez réalisé trois comédies. Est-ce un hasard professionnel ou une orientation que vous souhaitez donner à votre carrière ?
C'est vrai que ce sont plutôt des comédies. C'est ce que j'aime écrire parce qu'au moins on sait si ça a plu en entendant les réactions de la salle. Pour les drames il faut aller vérifier si les gens ont pleuré, c'est moins facile dans le noir.
Quels sont vos projets ?
J'ai arrêté de fumer depuis 2 mois et je compte bien vivre une dizaine d'années supplémentaires.
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